Un chantier décalé, un trou dans le carnet de commande, ou un fournisseur qui livre en retard : les raisons sont nombreuses d’avoir une surcapacité de travail. Et si l’on ne réagit pas rapidement, ça peut vite coûter cher. Voici donc quelques solutions pour faire face à la vie réelle.
- L’activité partielle : Vous ne payez que 24% (soit 60 – 36) du salaire brut (versus 145%). C’est très facile à mettre en œuvre (demande à faire en ligne) et très souple à gérer.
- La modulation du temps de travail : Vous adaptez sur l’année le temps de travail en fonction de la charge de travail. C’est réalisable sans accord d’entreprise, mais le dispositif est beaucoup plus souple avec la signature d’un accord.
- Le compte épargne temps : Il s’agit pour le salarié de placer sur un compte les périodes de congés ou de repos non prises. Il faut pour la mise en place un accord d’entreprise ou un accord de branche
- L’accord de performance collective : c’est un accord qui permet de revenir sur des dispositions contractuelles telles que le temps de travail, la rémunération ou la mobilité. Les modalités de mise en place de cet accord varient selon l’effectif. De façon générale, c’est soit un accord signé par le CSE, soit signé par les 2/3 des salariés.
- Le prêt de main d’œuvre : vous pouvez mettre à disposition d’une autre entreprise des salariés de votre propre entreprise. Il faut refacturer au coût réel (pas de lucrativité), avoir l’accord du salarié, et établir une convention de mise à disposition du personnel, avec consultation du CSE.